Bonjour Annie,
Vous dirigez l’épicerie en vrac Ma P’tite Fabrik à Guingamp et pour mieux comprendre votre projet, pouvez-vous présenter ? Comment avez-vous eu l’idée de monter ce projet d’une épicerie en vrac ?
L‘histoire a débuté à la naissance de mes enfants. J’ai participé à un atelier sur les produits utilisés couramment pour leur hygiène. L’animatrice de cet atelier nous a appris à lire et décrypter les étiquettes.
J’ai alors commencé à réaliser mes produits : lessive, produits désinfectant…
Animatrice de métier, j’ai toujours pratiqué la récup’.
Il y a quelques années, j’ai commencé à animer moi-même des ateliers pour réaliser soi-même les produits du quotidien. J’ai développé cette activité au sein de mon domicile et au domicile des participantes.
Ayant envie de créer ma propre entreprise, j’ai commencé à réfléchir sur ce qui manquait sur mon territoire pour aider la population à consommer autrement, à mieux comprendre leurs achats.
L’idée d’une boutique-ateliers est née.
Quels types de produits proposez-vous ? Est-ce que vous travaillez beaucoup avec les producteurs locaux ?
Je voulais un espace de vie. Le concept permet de participer à des ateliers pour apprendre à utiliser ce qui est vendu dans la boutique.
Je propose de l’alimentaire avec des produits de base sans préparation (sans sel, sans sucre…). À chacun d’y apporter le goût souhaité !
Dans la boutique, il y a un espace dédié aux produits d’hygiène ainsi qu’aux produits ménagers. Là aussi je propose des produits simples.
Les produits ont leur histoire, les sociétés également. J’aime connaître ces histoires et les partager. Je propose des produits bretons quand cela est possible et quand j’ai pu trouver un fournisseur. Dans le cas contraire, j’ai fait appel à des grossistes basés en Bretagne.
Je suis toujours à la recherche de nouveaux produits de la région.
En parallèle de votre épicerie, vous proposez également des conférences et des événements, pouvez-vous nous en dire davantage dessus ?
La santé s’apprend et commence dans l’assiette. Expression bien connue, je souhaite permettre à chacun de l’appliquer. C’est pour cela que des événements liés au mieux vivre sont proposés.
J’ai la chance d’avoir trouver un local qui me permette de le partager. Comme dit précédemment, j’aime l’histoire des produits. Je propose donc des moments d’échange avec les producteurs ou fournisseurs qui le souhaitent. Prendre connaissance de ce que nous mangeons me paraît important.
Pour nous épanouir et nous développer, nous avons aussi besoin de mouvement, de connaissances, de repos, de lien social. Différents ateliers sont proposés afin de compléter les offres du bien manger.
Avez-vous également une vie où le zéro déchet est intégré à votre quotidien ? Si vous deviez donner trois idées/conseils pour aider les gens à réduire leurs déchets, que diriez-vous ?
J’intègre petit à petit les principes du zéro déchet que je nomme plutôt la réduction des déchets.
Mon principal conseil est de prendre le temps de regarder la façon dont on vit. Voir ce qui nous dérange. Déterminer vers où on veut aller.
Le changement d’habitudes est une prise de conscience de nos actions présentes pour en déterminer les futures.
Chacun commencera son chemin par ce qui compte le plus pour lui : les cosmétiques solides, l’achat en vrac, le fait maison… à chacun ses motivations et à chacun son rythme.
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