On le sait, manger local est un moteur de satisfaction et nourrit un système vertueux à bien des égards : environnement, santé, économie, social, gouvernance, plaisirs de la table…
Mais si on parlait des déchets ?
Manger local induit de fait une réduction des déchets !
Certes, les pratiques des producteurs ne sont pas encore parfaites dans l’ensemble, et on a encore une marge de progression, mais manger local induit de fait une réduction des déchets.
Comment ça ?
Et bien, plus les produits viennent de loin, plus ils nécessitent du transport, donc du conditionnement.
Des boîtes, cartons ou cageots mis sur palettes, généralement protégées par des grands films plastique. Tous ces suremballages disparaissent certes lors de la mise en vente, mais ils existent bel et bien.
Il y a par contre peu de chance que votre maraîcher du coin transporte des palettes de légumes emballées dans du plastique.
Même s’il est vrai qu’on trouve encore des emballages évitables chez certains d’entre eux.
Alors, comment faire pour activer notre marge de progression?
Première proposition : si les produits sont vendus dans des contenants papier, plastique ou verre, prenons le réflexe de les rapporter, dans la mesure du possible.
Tous les producteurs ne pourront pas les réemployer, mais ça vaut le coup de poser la question, et d’essayer, non?
Pensons par exemple aux barquettes de fraises, aux pots de miel ou de yaourt, ou encore aux sacs en papier. Certains de nos vendeurs les reprennent volontiers !
Il y a même des systèmes de consigne déjà en place chez certains d’entre eux.
Allons encore un peu plus loin, et apportons nos propres contenants jusqu’à leurs étals, et pourquoi pas même les leur laisser jusqu’à notre prochaine visite, lorsque cela s’y prête.
Ils auront alors rempli nos contenants de leurs produits.
Le plus simple est d’en discuter avec les producteurs directement.
Sont-ils d’accord pour qu’on leur apporte nos boîtes, bocaux et autres contenants lavables ? Quelles sont leurs contraintes ? Quelle solution leur semble la plus pratique ?
Discutons, échangeons… dialoguons !
Car le dialogue reste encore la meilleure solution pour avancer ensemble.
Ce ne sera peut être pas applicable de suite, mais à force d’en discuter, les idées vont cheminer.
Car, être un producteur inscrit sur l’annuaire de Mangeons Local en Bretagne n’est pas anodin. C’est un indicateur assez fiable qu’ils accordent une réelle attention à la nature, à la terre, aux animaux, et à leurs clients.
Ils prêtent généralement une oreille attentive à notre volonté de réduire les déchets avec eux.
Lorsqu’ils ne sont pas eux-même moteurs de cette démarche !
D’ailleurs, lorsqu’on lance la discussion, ils donnent volontiers leurs astuces personnelles pour tenter de gaspiller le moins de matière possible, astuces qu’on peut relayer auprès des autres producteurs.
Alors soyons les ambassadeurs de la réduction des déchets sur les étals !
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