Coqueret du Pérou : origine, saison, dégustation… on te dit tout !

Coqueret du Pérou : origine, saison, dégustation… on te dit tout !

Aussi charmant que savoureux, le physalis, ou coqueret du Pérou, est souvent considéré comme un fruit exotique, ce qu’il est en effet.

Pourtant, il pousse très bien en France, et on le trouve de plus en plus fréquemment sur les étals pendant sa pleine saison.

On te dévoile tout sur cette jolie cerise orangée !

Qu’est-ce que le coqueret du Pérou ?

Aussi appelé groseille du Cap, prune des Incas, ou plus communément physalis, le coqueret du Pérou appartient à la famille des Solanacées, comme la tomate, la pomme de terre, l’aubergine et le piment.

Il s’agit d’un petit fruit comestible, jaune orangé lorsqu’il est à maturité, de la taille d’une cerise, enveloppé d’un calice souple et membrané.

Son nom scientifique Physalis peruviana vient du grec phusalis, qui signifie « vessie », ceci en raison de la forme de cette délicate enveloppe.

D’où vient le physalis ?

Comme son nom l’indique, le coqueret du Pérou tient ses origines en Amérique centrale, où on le trouve en altitude jusqu’à 3200 mètres.

Il fut découvert au XVIe siècle par les explorateurs espagnols.

Il a ensuite conquis toutes les régions subtropicales comme l’Afrique du Sud, Madagascar, l’Australie ou encore la Nouvelle-Zélande.

C’est en effet dans ces régions du globe qu’il est le plus cultivé, mais on peut tout à fait le faire pousser sous nos latitudes.

Coqueret du Pérou : origine, saison, dégustation… on te dit tout !

Coqueret du Pérou et amour en cage : c’est la même chose ?

Eh non !

L’amour en cage est l’un des noms donnés à Physalis alkengi, aussi appelé lanterne chinoise.

Si les deux appartiennent à la même famille et se ressemblent, ce dernier n’est pas comestible et n’a qu’une vocation décorative.

Ses couleurs, notamment celle de son calice, sont plus flamboyantes.

Quel goût a le coqueret du Pérou ?

Sa texture s’apparente à celle d’une tomate cerise lorsqu’il est bien mûr.

Côté saveur, c’est un délicieux et juteux mélange, légèrement acidulé, entre la tomate, la groseille et la mangue.

Quelle est la saison du coqueret du Pérou ?

Dans l’hémisphère nord, sa saison est sensiblement la même que la tomate : d’août à octobre, même si les premiers fruits peuvent apparaître dès juillet.

Attention à bien attendre sa maturité pour le déguster, car, vert, il est toxique et cause d’importants désagréments digestifs. Généralement, la récolte s’arrête aux premières gelées.

Autrement dit, si tu trouves en magasin des physalis en plein hiver, souvent vendus pour la déco des plats lors des fêtes de fin d’année : ils ont probablement traversé la moitié de la planète pour rejoindre leur étalage…

Justement, comment bien le choisir et savoir qu’il est mûr ?

Attends donc la pleine saison pour te procurer des physalis locaux.

Les fruits doivent être lisses, mais souples sous les doigts, uniformes sur toute leur surface, d’une couleur jaune vif à orangé, et dégager un parfum sucré.

Les calices, quant à eux, doivent être secs, mais pas flétris.

Tu peux ensuite les garder jusqu’à un mois à température ambiante.

Coqueret du Pérou : origine, saison, dégustation… on te dit tout !

Un fruit aux multiples bienfaits !

Le coqueret du Pérou est riche en antioxydants, en carotène, en vitamines C et E.

Il contient également beaucoup de phosphore.

Ses propriétés médicinales sont connues : diurétique, stimulant des défenses immunitaires, il aide à la formation du collagène et dans le traitement des infections urinaires et des rhumatismes.

Cultiver le physalis chez soi

Seul inconvénient : le coqueret du Pérou est relativement cher, car sa récolte demande de la délicatesse.

Alors, si tu as un coin de jardin ou même de balcon, que dirais-tu d’essayer d’en cultiver chez toi ?

Il te suffira d’un endroit ensoleillé et de quelques graines pour tenter l’expérience. En plus, il offre de jolies fleurs dès le mois de mai, avant de laisser place aux fruits.

Attention, la plante forme un buisson pouvant atteindre 2 mètres de haut, et dépasser un mètre d’envergure : prévois suffisamment d’espace !

Comment cuisiner le coqueret du Pérou ?

Le physalis se déguste bien entendu cru, cueilli à maturité comme une baie, sans aucun autre artifice.

Mais tu peux également le préparer :

  • dans une salade de fruits ;
  • en confiture ou en gelée ;
  • en compote avec des pommes ;
  • en chutney ;
  • en tarte ;
  • en clafoutis ;
  • comme déco sur une pâtisserie ou un plat ;
  • pour twister un plateau de fromages, un foie gras ;
  • en sauce acidulée pour accompagner une viande ou un poisson.

Il existe d’autres fruits et légumes d’origine exotique qui se sont très bien acclimatés et que l’on trouve en circuit court.

C’est par exemple le cas de la patate douce ou encore du kiwi.

Gaëlle Mazingue

À propos de Gaëlle Mazingue

Rédactrice web (www.gaellemazingue.bzh), je participe à Mangeons Local au travers de la publication d'articles sur le local, l'alimentaire... et plus largement à tout ce qui touche l'écologie et l'environnement.