Dans notre série sur les labels alimentaires, et après avoir présenté les AOP, AOC et IGP, arrêtons-nous sur un label assez courant, le Label Rouge.
Le Label Rouge…
… ou plus précisément le « label rouge, qualité supérieure ».
Il s’agit d’un label national propriété de l’État.
Ce label n’a aucune caractéristique géographique, il est donc ouvert à tous les produits même hors de l’union européenne importés en France.
Ce label atteste que les produits alimentaires sont de qualité supérieure aux PCC (produits courants de comparaison) notamment par des conditions particulières de production.
En ce qui concerne la viande, la charte va plus loin et précise les conditions d’abattage, des découpes ainsi que de la surgélation si elle a lieu.
Cette qualité supérieure est définie par plusieurs facteurs tels que la couleur, l’odeur, aspect du gras, la texture…
Un exemple concret : Le porc Label Rouge.
Prenons l’exemple du porc Label Rouge.
Les éleveurs souhaitant bénéficier de cette appellation doivent répondre à une charte spécifique.
Il est difficile de lister tous les critères mais voici les principaux.
Tout d’abord l’espace libre des animaux : il est de 0,2 m² jusqu’à 8 semaines, et augmente progressivement jusqu’à 1 m2 pour les porcs au-delà de 21 semaines.
L’élevage sur caillebotis est autorisé s’il n’y a pas plus de 200 cochons par salle, la concentration maximum des animaux augmente à 800 têtes par salle s’ils sont élevés sur paille.
Il peut y avoir une spécificité, le porc « label rouge élevé en plein air ». Dans ce cas, chaque porc doit disposer de 50m2 de parcours sur sol nu et au moins 2 m² pour les aires bétonnées.
Concernant l’alimentation des porcs de plus de 12 semaines, elle doit contenir 90 % de céréales, oléagineux, légumineuse le reste de l’aliment étant composé d’huiles et de graisses végétales, de produits et sous produits de canne a sucre, de minéraux, vitamines, produits laitiers et additifs.
Certains aliments comme la farine de viande, d’os, de plume ou de sang est interdite.
L’âge d’abattage est fixé à 182 jours contre 170 sans label.
L’abattoir doit se trouver dans un rayon de moins de 200km ou moins de 6h de route.
Pour finir, S’il y a surgélation elle doit intervenir dans les 24h suivant la dernière découpe. Les contrôles sont effectués dans les exploitations tous les ans afin d’établir la conformité avec le cahier des charges pour le renouvellement de la labellisation de l’entreprise agricole.
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