La liqueur de fraise de Plougastel est une véritable pépite du terroir breton.
Issue de l’emblématique fruit rouge de la pointe bretonne, réputé pour sa saveur sucrée et son parfum envoûtant, cet élixir à la fabrication artisanale ravit les papilles des amateurs de spiritueux.
Découvrez les secrets de cette boisson d’exception !
- Une liqueur de fruit ? Kézaco ?
- La liqueur et la fraise de Plougastel : un mariage évident
- Zoom sur la liqueur de Landevenneg
Qu’est-ce qu’une liqueur de fruits ?
La liqueur de fruits est un breuvage aussi gourmand qu’ancien.
Il s’agit d’une boisson alcoolisée préparée sans fermentation à partir d’alcool, de fruit, d’eau et de sucre.
C’est l’un des spiritueux les plus vieux que l’on connaisse avec une histoire qui remonte à au moins 1000 ans.
C’était autrefois une boisson préparée essentiellement par les moines qui en gardaient jalousement le secret de fabrication.
Les liqueurs alors fabriquées étaient utilisée comme remèdes par les membres de la famille royales et les nobles.
Il faut attendre le XVIe siècle pour que les liqueurs de fruits ne soient plus uniquement considérées comme des remèdes. Elles commencent, à cette époque, à être consommées pures ou mélangées pour le plaisir.
Elles restent tout de même le privilège des plus riches.
Procédé de fabrication d’une liqueur de fruits
Pour fabriquer de la liqueur de fruits, il faut suivre plusieurs étapes :
- La préparation des fruits : pour faciliter la macération, les fruits peuvent être coupés en morceaux, voire transformés en pulpe. Ils restent cependant le plus souvent entiers. Les noyaux que comportent certains fruits peuvent aussi être gardés pour la macération.
- La macération : elle a pour objectif d’extraire les arômes des fruits (ou parfois des feuilles selon le type de liqueur) en les faisant macérer dans de l’alcool à 96° ou dans de l’eau de vie. Selon les recettes, la macération dure entre 24 heures et plusieurs mois.
- L’infusion : il s’agit du jus que l’on obtient après la macération. Pour y ajouter un maximum d’arômes, on récupère les fruits qui se trouvent au fond de la cuve, puis on les presse et on les ajoute à l’infusion. C’est à cette étape que l’on ajoute du sucre et que l’on ajuste le degré d’alcool.
- La distillation : elle permet de dissocier, en les chauffant, les substances aromatiques avant d’ajouter de l’alcool. On ajoute ensuite au distillat de l’eau et du sucre.
Les différents types de liqueurs
Tous les goûts sont dans la nature, et la famille des liqueurs le prouve à merveille !
Vous trouverez ainsi des liqueurs de fruits, des liqueurs de fleurs, des liqueurs de plantes (à la menthe par exemple), ou encore des crèmes de fruits.
Une crème de fruit est bien une liqueur, mais elle est souvent plus légère en alcool et surtout, elle est plus sucrée. En effet, une liqueur titre entre 15 et 55° et une crème doit titrer au moins 15°.
Quant au sucre, une liqueur en contient 100 grammes par litre, contre 250 grammes pour la crème.
Les liqueurs et les crèmes sont de plus en plus appréciées et reconnues. La crème de Cassis de Dijon, par exemple, bénéficie d’une Indication Géographique depuis 2013.
Conseils de dégustation
La liqueur de fruits est souvent consommée en fin de repas comme digestif.
Elle peut être dans ce cas consommées pure, ou avec un peu d’eau. Certains aiment aussi y ajouter deux glaçons pour qu’elle soit bien fraiche.
Mais elle a également toute sa place à l’apéro notamment dans le Kir. Avec un peu de vin blanc ou de crémant, c’est délicieux.
La Bretagne a d’ailleurs créé sa propre recette de kir : une dose de crème de cassis dans du cidre.
C’est délicieux !
Et ça se décline avec la liqueur de fraise de Plougastel.
La liqueur de fruits entre aussi dans la composition de plusieurs cocktails pour des apéritifs festifs.
Liqueur et fraise de Plougastel : un mariage riche en saveurs
Chaque région a sa liqueur comme le Cassis de Dijon, la Bénédictine en Normandie ou bien la liqueur de Génépi à base de plantes aromatiques provenant des Alpes.
Il n’en fallait pas moins pour que les Bretons créent la leur !
Et par chance, un délicieux fruit rouge fait la renommée de la pointe du Finistère : la fraise de Plougastel.
Originaire du Chili, ce fruit a été importé en France au XVIIIe siècle par Amédée-François Frézier, officier du roi.
Les plants ramenés ne donnent que très peu de fruits. Il faut attendre que l’officier soit affecté à Brest même pour que la culture de la fraise se développe. En effet, le climat à Plougastel y est très favorable.
C’est ainsi que la fraise de Plougastel est devenue un produit local connu et reconnu au-delà des frontières bretonnes.
Fiers de cette petite pépite, les Bretons ont décidé d’en faire une liqueur qui sait mettre en valeur le goût de la fraise de Plougastel.
Cette liqueur est d’ailleurs l’une des plus savoureuses.
Zoom sur la liqueur de Landevenneg
Envie de vous laisser tenter par une délicieuse liqueur de fraise bien de chez nous ?
La liqueur de fraise de Plougastel de Landevenneg est faite pour vous !
Élaborée par la Maison Fisselier, artisan liquoriste établi dans le village de Landévennec, cette liqueur bénéficie d’une double macération des fruits.
Ces derniers restent entiers dans l’alcool pendant plusieurs semaines. L’infusion obtenue est ensuite pressée à la main avec une presse à l’ancienne, ce qui lui donne ce goût fruité si prononcé.
C’est l’un des produits phare de la Maison Fisselier. Alors laissez-vous tenter !
La liqueur de fraise de Plougastel incarne à merveille la richesse du patrimoine culinaire breton.
Sa fabrication artisanale libère ses arômes puissants qui en font un véritable délice à savourer.
Symbole de l’authenticité et du savoir-faire local, la liqueur de fraise de Plougastel tient toutes ses promesses pour un moment des plus savoureux !
Commentaires 0