Tes tomates peinent à rougir, tes pastèques n’atteignent jamais la taille souhaitée ?
C’est normal !
Embruns salés, pluies imprévisibles, ensoleillement moins important : toutes les variétés potagères ne sont pas adaptées à notre climat breton, et tant mieux : c’est ce qui fait la diversité des saveurs !
Et si tu te lançais le défi d’un potager 100 % breton, avec des variétés anciennes, accommodées au terroir et aux maladies que l’on peut rencontrer ici ?
Suis-nous, on te présente les 14 légumes à semer ou à planter pour la prochaine saison :
- Le melon Petit Gris de Rennes
- La tomate précoce de Quimper
- L’oignon de Roscoff
- L’artichaut camus
- La laitue pommée de printemps Gloire de Nantes
- Le poireau monstrueux de Carentan
- Le haricot coco de Paimpol
- La pomme de terre Dolwen de Bretagne
- La carotte Chantenay orange à cœur rouge
- Le topinambour violet de Rennes
- Le chou de Lorient
- Cresson de Belle Isle
- Le blé noir
- L’huître potagère
Le melon Petit Gris de Rennes
Si tu dois choisir un melon à cultiver dans ton potager en Bretagne, opte pour cette variété très ancienne.
Non seulement elle t’offrira un bon rendement, mais ses petits fruits (1 kilo environ) ont une belle chair orangée et parfumée : délicieux dans une salade, un jus vitaminé ou juste à déguster nature.
La tomate précoce de Quimper
On le sait, la tomate a besoin de soleil et de chaleur pour se développer.
Cette semence paysanne du sud Finistère est particulièrement adaptée au climat, et plus résistante aux maladies typiques de la région comme le mildiou.
Elle se récolte 2 mois seulement après semis, et, côté saveur, elle est juteuse et légèrement acidulée.
L’oignon de Roscoff
L’incontournable !
Ici, on ne plaisante pas avec l’oignon de Roscoff : il a son AOC, son AOP et même sa confrérie !
Avec son goût sucré et sa texture fondante, il se cuisine sous toutes les formes.
On l’adore dans une galette saucisse ou en soupe gratinée pour les soirées d’hiver.
L’artichaut camus
Le savais-tu ? 75 % des artichauts français sont produits en Bretagne.
Et la variété locale, c’est le camus, avec ses feuilles pointues.
On le cultive plutôt près des côtes, car il est sensible au froid.
Tu peux le déguster nature, avec une petite sauce à la moutarde, ou alors farci avec des lardons et un bon fromage breton.
La laitue pommée de printemps Gloire de Nantes
Il existe de nombreuses variétés de laitues, mais cette variété très ancienne est bien locale, bien qu’elle ait connu son petit succès en Suisse dans les années 1930-1940.
Tu apprécieras son croquant, sa fraîcheur et, avec des semis réguliers, tu pourras en profiter une grande partie de l’année.
Le poireau monstrueux de Carentan
Certes, cette variété ancienne de poireau est plus normande que bretonne, mais un potager sans poireau n’est pas vraiment un potager, n’est-ce pas ?
Celle-ci est sans doute la plus adaptée au climat breton, même si ce légume, de manière générale, pousse ici sans trop de difficulté.
Ses caractéristiques : un feuillage abondant et des fûts courts, mais de gros diamètre.
Le haricot coco de Paimpol
Comment l’oublier ?
Le coco de Paimpol est un véritable trésor culinaire en Bretagne et plus particulièrement dans les Côtes-d’Armor.
Il a été le premier légume frais à obtenir une AOC en France !
On le cuisine mijoté à la tomate, la recette traditionnelle, mais tu peux laisser parler ta créativité et l’accommoder aussi bien chaud que refroidi, en salade.
La pomme de terre Dolwen de Bretagne
Comme le poireau, la patate est un essentiel d’un potager breton !
Cette variété semi-précoce présente plusieurs avantages : elle s’adapte à tous les terrains, offre un bon rendement, et surtout, peut se cuisiner de mille façons grâce à sa chair au parfait équilibre entre le ferme et le fondant.
La carotte Chantenay orange à cœur rouge
Pour cet autre basique du potager, choisis cette variété ancienne et locale, à la chair rouge et sucrée.
Le savais-tu ? Avant le XXe siècle, la carotte était plutôt utilisée pour nourrir le bétail et les chevaux.
Ce n’est que relativement tard que l’on a découvert les bienfaits du carotène comme cicatrisant pour la peau, et comme régulateur du transit intestinal.
Le topinambour violet de Rennes
Cette variété fait partie des légumes oubliés qui reviennent sur le devant de la scène.
Il présente une peau violacée et sa chair a la saveur de l’artichaut. Cuit, on le prépare en vinaigrette, en gratin, frit ou encore à la crème.
Le chou de Lorient
Variété ancienne et locale redécouverte récemment, il s’agirait vraisemblablement d’un croisement entre un chou de Milan et un chou de Vaugirard.
Cru, il est craquant et frais.
Cuites, ses feuilles sont tendres et fondantes, légèrement sucrées.
Cresson de Belle Isle
Ici encore, il s’agit d’une variété ancienne.
Appelé cresson de terre, il présente un goût plus marqué que le cresson des fontaines.
Tu peux le déguster aussi bien cru que cuit : il t’apportera de nombreuses vitamines et minéraux.
Le blé noir
Le blé noir, ou plutôt le sarrasin, fait partie des emblèmes de la Bretagne.
Alors si tu as un petit bout de terrain chez toi, pourquoi ne pas en cultiver quelques plants ?
Ton potager profitera de ses jolies fleurs blanches mellifères, et tu pourras récolter ses graines au goût inimitable.
L’huître potagère
Des huîtres au potager : ce n’est pas une blague !
Même si celle-ci est une fleur, et non un coquillage. Mertensia maritima est une plante endémique du littoral atlantique à l’étonnante saveur d’huître, très prononcée.
Allergie, grossesse, régime végétalien ou juste envie de tester quelque chose de nouveau : goûte, tu seras bluffé.
En plus, elle contient une foule de minéraux excellents pour la santé.
On espère que ce tour d’horizon des plantes potagères locales t’aura inspiré pour tes prochains semis ou tes plantations. Et si tu t’intéresses à la culture de la pomme, on t’a aussi préparé une sélection des variétés de pommiers 100 % bretonnes.
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